Strasbourg Music Week le talu + Ucci Why + Caesaria + M.A.O. Cormontreuil + Dance Divine + Tedaak

Nouvelle figure de la scène émergente francophone, le talu est un·e artiste trans
non-binaire basé·e à Bruxelles. Accompagné·e sur scène par la productrice et compositrice Maïa Blondeau, iel
construit un voyage hybride, entre cloud rap, post trip hop, electro, ASMR érotique queer et pop triste.
le talu aime parler de sexe pas hétéro, se moquer des riches et noyer son chagrin dans l'autotune.
Élocution suave et flegmatique pour vous raconter ses nuits les plus chaudes dans
le creux de l'oreille, flow acéré et insolent pour proférer des malédictions vénéneuses, iel se livre sur les beats presque gabbers, les gueeky glitchs et les
envolées mélancoliques des musiciennes et électro-acousticiennes maïa blondeau et o0ryxss4355, avec qui iel compose son premier album à sortir en juin 2024 :
« Tuning contre la sadness ».

Ucci Why est une artiste rap en perpétuelle évolution, fusionnant rap et electro avec l'appui de son DJ et beatmaker Rexorder. Ses sons, marqués par des basses profondes et des mélodies atmosphériques, explorent des réalités mystiques et subconscientes avec un flow à la fois aérien et percutant. Mélangeant l'anglais, le bulgare et le français, son style unique reflète à la fois force féminine et fragilité humaine. Influencée par Missy Elliott, Gorillaz, Mac Miller, et Nina Simone, Ucci continue de surprendre avec sa palette sonore multicolore. Après deux EPs, elle sort fin 2023 son album « 555 Dharma », un projet plus vulnérable et intime qui la rapproche de ses auditeurs. Sur scène, la rappeuse envoûte et embrase le public, portée par son énergie incandescente et par la corrosivité des tracks de Rexorder.

Si Caesaria nous rappelle nos meilleurs concerts de rock, il donne aussi envie de pousser la porte d’un club et de s’y abandonner. Une proposition à la frontière du rock alternatif et de l’indie pop, proférée dans une vision qui tient en deux mots : club-rock.
Caesaria se fait repérer grâce à un premier album en 2022 produit par Mark Needham (The Killers, Imagine Dragons) et Pelle Gunnerfeldt (The Hives, Viagra Boys). Après un passage remarqué aux Eurokéennes de Belfort en 2024, ils viennent défendre leur prochain album enregistré à Londres et produit par Brett Shaw (Foals, Florence and the Machine). 
Une éclaircie moderne et viscérale, qui achève de trouver son sens lorsqu’elle est partagée en live.

Né sous un soleil brûlant à l’été 2023, M.A.O. Cormontreuil est un joyeux laboratoire musical où Marianne Mérillon, Anthonin Ternant et Odilon Horman (Black Bones, The Bewitched, Chester Remington) expérimentent leur potion pop survitaminée.
Avec une cadence effrénée digne d’un hamster sous caféine, le trio rémois balance des morceaux inédits à un rythme régulier, toujours accompagnés de clips délirants signés Anthonin.
Sur scène ? Accroche-toi ! Leur set est une sorte de mixtape indie-house sous stéroïdes, un tourbillon de beats où chaque track s'enchaîne avec des transitions electro redoutables. Le tempo grimpe en flèche, passant de 90 à 150 BPM, jusqu'à atteindre un climax où il devient impossible de rester immobile.
Et sur les réseaux ? Leur comm’ est un pur bijou d’absurde : une agence fictive nichée dans des bureaux imaginaires, façon startup chelou des années 2000, clin d'œil à la culture DIY et aux débuts balbutiants de la MAO (Musique Assistée par Ordinateur). Bref, M.A.O. Cormontreuil, c’est un grand huit musical où tout est possible – et surtout, où rien n’est sérieux !

Icone du style queer punk techno, l’artiste transmedia Dance Divine cloturera la soirée du 28 mai avec un set exclusif en présentant une partie de son nouvel album “HORA/KL”. Un show rageant de joie et de mantras pour un éveil de voix dansant et collectif sur le dancefloor avec notre divine déesse. En tant que productrice, astrocrafter et performeuse non-binaire, Dance Divine crée une musique et des vidéos transmedia queercore pour générer de nouvelles perspectives !

TedaAk est une identité artistique qui s’invente et s’écrit au travers des esthétiques Tekno, rap, punk et Queer. Usant de l’absurde et de la dérision, il aborde sans réserve des sujets tabous tels que la religion, la police, la sexualité ou le genre. De ces créations par association d’idées, déconstruction et collages, émergent des pièces délirantes, chargé de sens et d’intention, mais également des histoires et des imaginaires dans lesquels la poésie se révèle avec ou sans ironie. Principalement actif sur le plan musical et sonore, TedaAk vise à s’ouvrir aux arts visuels et performatifs, toujours à la recherche de nouvelles formes d’expressions, plus mouvantes, plus déroutantes et plus sincères.